02
Juin 2019
Atelier 14+un
Le premier projet de Va jouer dehors ! est centré sur le quartier de Noailles et sa nécessaire réhabilitation. Les étudiants de l’ENSA Marseille, encadrés par Matthieu Poitevin et réunis sous le nom de l'atelier 14+un, ont étudié le quartier et sa dynamique. Leurs travaux visent à améliorer les conditions de vie des habitants du quartier, et à faire évoluer le quartier tout en valorisant son patrimoine. Ces réflexions ont donné lieu à une publication et ont fait partie de l’exposition « Regards sur Noailles ». Les étudiants ont également fabriqué une maquette géante aujourd’hui entrée dans les collections du Musée d’Histoire de Marseille.                                                                                                               
Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille - 184 Av. de Luminy, 13009 Marseille
02Juin 2019
Atelier 14+un
Le premier projet de Va jouer dehors ! est centré sur le quartier de Noailles et sa nécessaire réhabilitation. Les étudiants de l’ENSA Marseille, encadrés par Matthieu Poitevin et réunis sous le nom de l'atelier 14+un, ont étudié le quartier et sa dynamique. Leurs travaux visent à améliorer les conditions de vie des habitants du quartier, et à faire évoluer le quartier tout en valorisant son patrimoine. Ces réflexions ont donné lieu à une publication et ont fait partie de l’exposition « Regards sur Noailles ». Les étudiants ont également fabriqué une maquette géante aujourd’hui entrée dans les collections du Musée d’Histoire de Marseille.
Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille - 184 Av. de Luminy, 13009 Marseille

L’édito de l’atelier 14+un

Le 5 Novembre 2018, deux immeubles s’effondrent dans le quartier de Noailles, dans l’hyper-centre de Marseille. La possibilité qu’un tel drame advienne démontre que les architectes ne peuvent pas s’affranchir de s’engager dans la transformation du centre ancien marseillais.
Au même moment, nous sommes quatorze à partir dans le désert, prêts à passer notre diplôme d’architecture. L’idée émerge de monter un atelier avec ce groupe et de réfléchir ensemble, pour notre dernier projet d’étudiant, à la question de la transformation de Noailles.
Nous comprenons rapidement l’intérêt de monter cet atelier à quatorze : nos différences et nos multiples sensibilités ne peuvent que s’enrichir, s’alimenter, se compléter, et cette richesse de point de vue permet une approche croisée, plus complète, plus juste, et sûrement plus exhaustive d’une question complexe.
Le travail en équipe sera bientôt notre quotidien, pourquoi ne pas apprendre dès maintenant à s’organiser pour proposer des solutions ? Au-delà de ça, nous rencontrons des intervenants multiples, pour encore enrichir notre compréhension du sujet : habitants, ingénieurs, avocats, associations, sociologues… nous apportent leur vision de la question.
Ce mi-chemin entre école et cadre réel nous paraît une situation unique à saisir. Être encore à l’école nous donne la chance de se défaire de contraintes financières ou politiques, et d’avoir une réflexion la plus libre et indépendante possible. Imaginer des projets sur ces faits d’actualités nous permet de sortir du cadre abstrait des exercices scolaires et de s’ouvrir sur les réalités concrètes de la construction de la ville.
Ainsi, nous rencontrons des acteurs concrets de la fabrication de la ville, nous assistons à des réunions institutionnelles, nous présentons notre travail devant promoteurs, acteurs municipaux, bailleurs, habitants. Tout cela est un apprentissage à part entière, que le seul cadre scolaire ne peut nécessairement pas nous offrir.
Serait-il juste de généraliser cette façon de faire dans les écoles d’architecture ?
Est-il possible de poursuivre cette idée que les étudiants peuvent être force de proposition pour des projets concrets?
Quoi qu’il en soit, il a fallu trouver une posture commune capitalisant tout cela, à la fois théorique et située dans Noailles.
Que voulons-nous pour le devenir de Noailles ?

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