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Du 15 au 17 septembre 2022, Va Jouer Dehors ! organisait le Festival de la Ville Sauvage à Marseille. Pendant 3 jours près de 15 nationalités – habitant-e-s, architectes, urbanistes, artistes, philosophes, étudiant-e-s, cuisinier-e-s – se sont rencontrées pour ensemble réparer, embellir, transformer, transmettre la ville. Un lieu de rencontres, situé dans les anciens entrepôts Abitbol, pour concrétiser des ambitions architecturales et citoyennes.

Le Festival de la Ville Sauvage s’ouvrait par le Città’s Banquet : un moment de réunion, de grâce et d’accueil. Une envolée et un florilège de mots en polyphonie. Une trentaine de personnes interviennent parmi 150 convives qui se réunissent autour d’un grand banquet conçu par le chef Emmanuel Perrodin qui propose à la dégustation ses histoires gustatives… Les intervenants ont deux minutes pour déclamer sur le thème de la ville sauvage et sont invités à partager un menu, lui aussi, sauvage et incertain.

Les invités des Tandems ont échangé dans une série de débats aussi improbables et contrastés que possible. Associés pour la diversité de leurs profils (architectes, cinéaste, maires, artistes…) et de leurs lieux d’activité (São Paulo, Marseille, Mayotte, Pangoa, Favara…), ils ont confronté leurs expériences, leurs expertises et leurs idées au cours de ces discussions. ⁠ ⁠

La Grande Chaîne : un événement animé par les idées des étudiants, pendant lequel les pensées deviennent des tentatives de mises en espaces pour créer du commun. 30 micro-projets sont proposés par des étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille qui se sont saisis de 15 sites interstices, laissés par la ville sauvage pour révéler des situations. L’objectif est de mettre en valeur et en réseau le travail extraordinaire des collectifs et des associations qui tissent Marseille de projets dans des quartiers où des situations sont depuis trop longtemps oubliées… L’architecture fait œuvre d’intérêt public et relie ensemble tous les projets qui ont éclos ces temps derniers, un peu en dehors des sentiers battus et qui sont nés avant tout pour réparer une situation, donner et partager un contexte. Ils sont aujourd’hui bien souvent le cœur d’un renouveau exemplaire et solidaire marseillais.

À l’occasion du Festival de la Ville Sauvage et du projet « Figures Libres » Naples, Marseille et Athènes se rencontraient pour construire ensemble  un futur poétique politique et surtout possible. L’équipe ambassadrice d’Athènes a l’ambition de créer un musée installé dans le tissu existant, et qui occupe tous les appartements situés aux mêmes niveaux de tous les immeubles d’un îlot. Le visiteur passant d’appartement en appartement découvre un récit des vides urbains fortuits et inattendus, des usages spontanés, des objets du quotidien qui nous lient à la ville, des rapports concurrentiels qu’entretient l’urbanisation avec son territoire naturel.

À l’occasion du Festival de la Ville Sauvage et du projet « Figures Libres » Naples, Marseille et Athènes se rencontraient pour construire ensemble  un futur poétique politique et surtout possible. L’équipe ambassadrice de Marseille présente le projet « Fiction concrète » consacré à l’accueil et l’installation d’une réalité économique solide, celle du cinéma en extérieur à Marseille, qui peine à trouver son adresse.  L’architecture s’appuie sur la réalité du quartier, les acteurs en place et la magie des coulisses du cinéma : fabrique des décors, stockage des douanes, bureaux de production, ateliers…

À l’occasion du Festival de la Ville Sauvage et du projet « Figures Libres » Naples, Marseille et Athènes se rencontraient pour construire ensemble un futur poétique politique et surtout possible. L’équipe ambassadrice de Naples se saisit d’un site oublié de la ville : la colline de Pizzofalcone. Elle y propose une reprogrammation évolutive et adoptive, répondant à la naturelle appropriation des lieux par la culture, la tradition, la ville vivante et authentique.